Le journalisme et les « mots de pouvoir »
- Robert Fisk Al Jazeera lundi 31 mai 2010.
- Photo: ActiveStills Palestiniens à pied dans les montagnes.
Ce qui compte pour le pouvoir et les médias, ce n’est pas seulement d’avoir des relations étroites entre les journalistes et les dirigeants politiques, entre les éditeurs et les présidents. Ce ne sont pas seulement les relations parasitaires osmotiques entre des reporters supposés honnêtes et le réseau des pouvoirs qui s’étend entre la Maison-Blanche et le Département d’Etat et le Pentagone, entre Downing Street et le Foreign Office et le ministère de la Défense. Dans le contexte occidental, pour le pouvoir et les médias, ce qui compte, ce sont les mots – et l’usage des mots.