Montreal: Rassemblement pour Gaza
- Vendredi le 21 décembre
12h00 – 13h00
Consulat d’Israël
coin Peel et René Lévesque
Depuis lundi le 17 décembre, dans une série de raids aériens continus, Israël a tué 24 personnes et blessé des douzaines de résidents de la bande de Gaza, laissant plusieurs amputés. Dans le passé, les raids aériens ont atteint les rues et les marchés de Gaza qui sont toujours bondés – Gaza est le lieu le plus densément peuplé sur terre – entraînant de nombreuses morts parmi les civils.
La politique israélienne d’exécutions extra-judiciaires est illégale selon la loi internationale et constitue une violation de la 4ème Convention de Genève, dont Israël est signataire.
On serait naïf d’accepter l’explication israélienne qu’il s’agit là d’une réplique aux bombes artisanales tirées à partir de Gaza vers Israël. Une trêve organisée par Hamas et à laquelle toutes les factions palestiniennes de Gaza ont adhéré n’a pas abouti à une réduction des attaques israéliennes. Au contraire, les assauts et invasions israéliens contre Gaza ont augmenté après que Hamas ait déclaré un cessez-le-feu.
Israël contrôle toutes les frontières de Gaza: terre, mer et espace aérien. Les Palestiniens de Gaza ont été enfermés à l’intérieur de leur territoire, presque totalement privés de permis d’entrée ou de sortie depuis juin, même ceux atteints de maladies graves. Des patients, y compris des enfants, sont morts par manque de soins médicaux car les traitements requis n’étaient pas disponibles à Gaza à cause de l’embargo, et un permis de sortie leur était refusé. Et même avant juin, les restrictions en place permettaient à très peu de sortir ou d’entrer.
N’oublions pas cette réalité largement négligée par la presse conventionnelle: une situation humanitaire qui n’en finit plus de s’aggraver dans la bande de Gaza. L’embargo commercial, les restrictions sur les voyages, les attaques israéliennes et les pénuries de nourriture, de combustible et de matériel médical, frappent la population civile, et poussant Gaza toujours plus près d’une catastrophe humanitaire, comme l’annoncent les organisations des droits de l’homme, les agences des Nations unies et même la Banque mondiale. Les deux causes de ce désastre sont les restrictions israéliennes et les sanctions internationales imposées après la victoire électorale de Hamas en 2006.
Notre responsabilité est collective.