À Gaza, des Canadiens appellent à la rupture du silence gouvernemental
- Pour diffusion immédiate : 12 mars, 2008
Le gouvernement canadien n’a toujours pas réagi à la crise en cours à Gaza.
Des familles montréalaises récemment en visite dans leur famille à Gaza sont actuellement coincées sous les bombardements israéliens et n’ont reçu aucune aide des autorités consulaires, au Moyen-Orient ou à Ottawa.
Une famille palestinienne de Montréal – qui compte deux enfants canadiens de naissance – est restée bloquée à Gaza depuis le début de la récente escalade de violence de la part d’Israël contre le peuple palestinien.
Autre cas : un Palestinien de Montréal – père de trois enfants – à réussi à s’échapper de Gaza il y a une semaine, après que des Palestiniens eurent brièvement ouvert la frontière avec l’Égypte. Mais le dangereux trajet à travers le désert égyptien rendait impossible le voyage de retour au Canada pour l’ensemble de cette famille, qui compte de jeunes enfants.
Aujourd’hui, ces enfants canadiens de Montréal sont retenus dans la partie sud de la bande de Gaza et donc constamment exposés aux attaques de l’armée israélienne.
Des appels répétés auprès des autorités canadiennes n’ont donné aucun résultat. Ces Palestiniens-Canadiens exigent maintenant des réponses, et s’apprêtent à faire une déclaration publique devant les médias.
Il y a d’autres cas connus de Palestiniens-Canadiens coincés dans la bande de Gaza.
Malgré la violence horrifiante des récents évènements à Gaza, le gouvernement conservateur du Canada témoigne une fois de plus d’un cynique mépris pour les vies humaines au Moyen-Orient. Quoi d’étonnant, avec un premier ministre qui, en 2006, qualifia les bombardements israéliens ayant tué plus de mille civils libanais de « réaction mesurée » ?
Plus de cent Palestiniens ont été tués la semaine passée et des centaines ont été blessés, suite aux attaques aériennes continues sur Gaza. Cela a soulevé une tempête de protestations à l’échelle internationale contre les attaques israéliennes, que le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a décrites comme « un usage de la force excessif et disproportionné qui a causé la mort de nombreux civils, y compris des enfants ».
Devant le siège continu qu’Israël impose à Gaza, Solidarité pour les Droits Humains des Palestiniens (SDHP) et Tadamon! Montreal font les demandes suivantes au gouvernement du Canada :
1: que le Canada lance immédiatement un plan d’aide aux citoyens canadiens actuellement bloqués par le siège qu’Israël impose à Gaza;
2 : que le Canada renverse immédiatement sa décision de rejeter une résolution critique du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU qui « exige qu’Israël lève immédiatement le siège qu’il a imposé à la bande de Gaza occupée, rétablisse un approvisionnement continu en combustible, en vivres et en médicaments, et rouvre les postes frontières ». Le Canada est le seul pays du monde ayant voté contre cette résolution;
3 : et que le Canada réaffirme sa reconnaissance du fait que l’occupation continue par l’État d’Israël de la Cisjordanie, de Gaza et de Jérusalem Est est illégale, position qui rallie un consensus international entériné par les Nations Unies.
* Solidarité pour les Droits Humains des Palestiniens (SDHP)
Tel: 514 999 1948
sphr.national[at]gmail.com
* Tadamon!
Tel: 514 664 1036
tadamon[at]resist.ca
Canada fought to deter aggression in WW2 and Korea. We were told in Gulf war one that Saddam was the aggressor, invader of Kuwait. Now we are to believe the aggressors USA and Isreal are in the right. Pull the other one. Hezbollah are no more terrorists than the French underground in Nazi occupied France. Canada needs to address the poverty and inequality we have here at home as well. ps Don’t let them “Asper”tame the news it is bias enough already. Doug H Cunningham
Commentaire par Doug Cunningham — 14 mars 2008 @ 16:48In respect of Palestine, the official attitude of Western governments raising the mantle of democracy and human rights and preaching them to the world can only be understood as condoning the conviction that occupied peoples have no right to resist, are not entitled to due processes under any law, local or international Abu Ghraib, Guantanamo, prisons in Israel), the results of their democratically free and honest elections are unacceptable if they oppose the occupier and Western wishes and, finally, that the occupiers are entitled to commit any sort of atrocity in trying to subdue the occupied who, after all, have no right to resist acording to the new Western/Zionist dictum.
Commentaire par Faisal Ben Khadra — 15 mars 2008 @ 1:15ok
Commentaire par ammar — 16 mars 2008 @ 3:31