Jour Quatre: Reportages du Liban
Message transmis à Tadamon! par des amis libanais …
Salam Alaykum,
16 juillet. 2006. 11h00.
Hier soir, Israël a continué de commettre des atrocités à Beyrouth, Baalbeck, et dans les villages du sud. Spécifiquement à Marwaheen, Israël a commis un autre massacre similaire à Qana, où des femmes et des enfants ont été refusés par un poste des Nations Unies, et Israël les a massacré tout près.
La Communauté Internationale demeure silencieuse devant ces atrocités, et les nations arabes, plus spécifiquement l’Arabie Saoudite, la Jordanie et l’Égypte n’ont pas condamné cette GUERRE. Il semble que tout le monde parie que les libanais auront un conflit interne, et montent la pression contre la résistance à la reddition.
Les embassades étrangères évacuent leurs ressortissants.
Le siège va continuer, et on dirait que les prochaine jours vont être pires.
Ce matin, à 8 heures, les choses étaient calmes, alors j’ai décidé de conduire dans le secteur. Dans les quartiers du sud de Beyrouth, les rues étaient vides, comme si c’était une ville fantôme. Dans les rues environnantes, les gens sortaient; pour acheter de la nourriture, et d’autres constataient les dégats sur leur propriété. Quelques enfants étaient assis à l’entrée d’édifices, faisant des signes de victoire, et des bulldozers nettoyaient les débris. Malgré la destruction, la morale est forte, et tout le monde semble être dans un état de résistance têtue.
La plus belle chose de cette journée, on m’a dit, c’est que le bruit des prières continue de se faire entendre fortement durant les petites heures du matin. J’ai trouvé un mini-marché qui était ouvert, et par chance, ils prenaient visa. J’ai pu acheter la nourriture nécessaire pour survivre 30 jours de siège, au cas ou l’escalade se poursuit, et que nous ne soyons pas en mesure de nous déplacer.
Ma famille à Hanawey ont été en mesure de se reposer après 3 heures du matin, quand le bombardement a arrêté. EN parlant à chaque membre de la famille, les enfants étaient nerveux, les adultent faisaient preuve de courage, de patience. Les bombardements du secteur ont commencé à 9 heures. C’est dans des moment comme ça que j’aurais aimé être avec eux. Cependant, les routes sont toujours très risquées pour le voyagement, et je ne peux pas prendre de chances alors que mes deux enfants sont avec moi. La seule chose que l’on peut faire c’est prier, et espérer pour le meilleur.
Jusqu’à ce que je vous réécrive, nous vous laissons dans les meilleurs soins de Dieu,
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