Huitième année de la révolution syrienne: comprendre les dynamiques complexes
Crédit photo : Ali Mustafa
Table ronde avec Yasser Munif, Ashley Smith, Oula Hajjar et Brian Aboud
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Mercredi 20 juin 2018
18h à 20h30
La Maisonnette des parents
6651, boul. Saint-Laurent
Tionni’tiotiah:ke, Kanien’kehá:ka territory
H2S 3C5
(Metro de Castelnau ou autobus 55)
Évènement facebook
Huit ans après le soulèvement syrien, le mouvement populaire, les conseils locaux et la lutte révolutionnaire en cours sont mal compris ou carrément niés par beaucoup (y compris à gauche). Les frappes militaires conduites conjointement en Avril par les États-Unis, le Royaume-Uni et la France contre des cibles de l’État Syrien constituaient des actions cyniques et opportunistes. Elles doivent être condamnées à juste titre. Non pas, comme elles le sont souvent, d’un point de vue strictement anti-impérialiste, en s’opposant uniquement à l’intervention occidentale en Syrie, ou, d’un autre point de vue, au soutien aveugle et sans réserve pour le régime dictatorial Syrien et ses alliés, la Russie et l’Iran. Ces points de vue s’accompagne du déni de la révolte populaire Syrienne où, dans les débats actuels, le soutien au régime brutal est justifié par la présence d’Al-Qaïda, d’ISIS et d’autres groupes réactionnaires. Au contraire, toute position sur la Syrie, et sur la dynamique politique du conflit Syrien, doit d’abord commencer par la reconnaissance de la lutte du peuple, et de la répression violente auquel elle a été soumis par les forces du régime (responsable d’une écrasante majorité des centaines de milliers de morts civiles). Elle doit aussi écouter les voix du soulèvement Syrien, qui demandent dignité et liberté et elle doit respecter et soutenir la volonté et l’autonomie révolutionnaire des Syriens.