Les prisons constituent l’un des dispositifs au fondement du colonialisme et de l’apartheid, servant à retirer les gens de leurs communautés et à réprimer les mouvements pour l’autodétermination.
Semaine contre l’apartheid israélien | 15-22 mars 2018
Une semaine de conférences, d’ateliers, de projections de film, de
manifestations et d’événements culturels afin de souligner la
campagne Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) contre
l’apartheid israélien. Des événements auront lieu à Concordia, à
l’UQAM, à l’Université de Montréal et à McGill ainsi que des lieux
communautaires à Montréal
En opposition à l’apartheid et à l’occupation
En solidarité avec la résistance palestinienne
En support aux luttes mondiales pour la justice sociale
2018 marque le quatorzième édition de la Semaine contre l’apartheid
israélien qui se tiendra à Montréal et partout ailleurs dans le
monde. Notre espoir : renforcer le mouvement BDS.
La Semaine contre l’apartheid israelien- Montréal 2018 est endossée
par: SDHPP UQAM, SDHPP U de M, SPHR Concordia, SPHR McGill, Voix juives
indépendentes- McGill, Centre de lutte contre l’oppression des genres,
QPIRG Concordia, QPIRG-McGill, Tadamon!, Palestiniens et Juifs Uni.e.s
(PAJU), Centre des travailleurs et travailleuses immigrants, Solidarité
Sans Frontières, Radio CKUT et le Midnight Kitchen
Horaire:
Tadamon vous invite à rencontrer Omar Ben Ali au Café Du Pain et Des Roses, un café de Villeray, le Mercredi 21 février. Omar est un palestinien qui habite le quartier Villeray. Il est arrivé au Canada il y a presque une décennie et depuis, il se retrouve coincé dans les limbes du système juridique d’Immigration Canada.
Tadamon! rejoint la Journée mondiale d’action pour un Monde sans Murs suite à l’appel d’organisations en Palestine et au Mexique.
Près de 70 murs sur tous les continents permettent le contrôle de l’État. Ils déchirent la vie et les terres des gens – niant leur liberté de mouvement, et augmentant la violence d’État, causant des milliers de morts chaque année. Les murs fortifient les frontières, séparent les riches des pauvres, et les puissants des opprimés. Ce sont des monuments d’expulsion, d’exclusion et d’exploitation. Le 9 Novembre marque le quinzième anniversaire du début de la construction du mur d’apartheid en Israël, destiné à annexer jusqu’à 60 % de la Cisjordanie et d’encercler les Palestiniens sur 13 % de leur territoire.
Cet évènement est familial, communautaire et convivial.
Depuis près d’une décennie, Omar Ben Ali – réfugié Palestinien apatride – vit et travaille à Montréal. Malgré les dangers et sévices auxquels Omar faisait face en vivant sous l’apartheid Israélien, sa demande de statut de réfugié fut refusée en 2008. Pourtant, son retour en Palestine est impossible puisque les autorités israéliennes refusent de donner le feu vert à la déportation de Omar en Cisjordanie occupée. Ainsi, il se retrouve dans les limbes juridiques et bureaucratiques : on ne lui autorise ni le plein droit de rester, ni le droit de retourner en Palestine pour retrouver sa femme et ses sept enfants.
En mai 2017, après 100 ans de colonisation, 70 ans de Nakba, et 50 ans d’occupation intensifiée, nous saluons la victoire des prisonniers palestiniens, suite à leur grève de la faim de 40 jours (#DignityStrike), rappelons ici que leur lutte accompagne celle de l’ensemble que la population palestinienne pour la liberté, la justice et la dignité.
Rappelons que ce sont 1500 prisonniers palestiniens, sur près de 6500 prisonniers politiques dans les prisons de l’apartheid israélien, qui demandaient la remise en place des visites familiales, le droit à l’éducation, l’accès aux médias et aux soins médicaux, l’installation de téléphones publics et, plus généralement, l’amélioration des conditions de détention pour atteindre des standards acceptables en regard du droit international. En 40 jours, les prisonniers ont mis leur vie en danger, mais la plupart de ces revendications ont été atteintes, et on peut se réjouir de n’avoir eu à déplorer aucun mort.
Le gouvernement canadien doit répondre à la famille Eid et assumer la responsabilité de son inaction.
Montréal, le 10 juillet 2017 — Le vendredi 30 juin, Bissan Eid et sa petite fille Sarah sont revenues à Montréal après six mois à Gaza. Elles étaient incapables de partir en raison de l’occupation du territoire palestinien par l’armé israélienne
En janvier 2017, Bissan et la famille Eid ont demandé au gouvernement canadien de prendre des mesures à l’appui du droit de Bissan de retourner à Montréal. Pourtant, pendant plus de six mois, le gouvernement canadien n’a pas agi. En conséquence, Bissan a été forcée d’accoucher à Gaza – loin de sa famille, de ses amis immédiats et sous le blocus militaire.
Le gouvernement canadien aurait pu intervenir plus tôt pour assurer le retour de Bissan au Canada – le fait qu’il ne l’a pas fait illustre la réalité actuelle du racisme institutionnel et systématique du Canada. Il est difficile d’imaginer que le gouvernement canadien aurait accordé si peu de soutien et de suivi à tout autre citoyen canadien coincé à l’étranger. En ce sens, l’expérience de Bissan des politiques d’apartheid israelienne et de violence systémique ont été normalisées par le gouvernement canadien, en acceptant le traitement raciste et violent qu’a subi Bissan aux mains des autorités israéliennes.
« Gaza est une véritable prison pour plus de 2 millions de Palestiniens qui y vivent. Au cours de l’attaque israélienne de 2014, 20% des bâtiments à Gaza ont été détruits. Les autorités israéliennes n’autorisent pas l’entré de matériaux de construction ni de nourriture et il n’y a que 3 à 4 heures d’électricité par jour. Les Palestiniens n’ont pas le droit de quitter Gaza, peu importe la raison », explique Hadi Eid, le père de Bissan, qui ajoute que « le manque d’équipement médicaux par le blocus israélien a augmenté le taux de mortalité infantile et a presque doublé le taux de mortalité néonatale. En prison, manger, consulter un médecin lorsqu’on est malade, avoir l’électricité est accessible 24 heures, 7 jours par semaine; Gaza est pire qu’une prison. »
Un réfugié Palestinien de Jenin, en Cisjordanie occupée, est apatride et vit présentement sans statut dans la circonscription montréalaise de Justin Trudeau.
#StatusForOmar
Quoi? Conférence de presse en soutient avec Omar Ben Ali
Quand? Jeudi 6 juillet 2017, 10h
Où? École des affaires publiques et communautaires
2149 rue Mackay, métro Guy-Concordia
Montréal, Québec.
Après plus de 6 mois de lutte pour quitter le Gaza, en Palestine, Bissan, avec son enfant de 7 semaines, Sarah, sont en route vers Montréal. En ce moment, la famille Eid et ses partisans souhaitent remercier les milliers d’individus et les nombreuses organisations qui ont soutenu le droit fondamental de Bissan et de Sarah à la liberté de mouvement tout au long de cette période difficile.
#BringBissanHome
Pour diffusion immédiate
La communauté montréalais dénonce l’inaction du gouvernement du Canada en appui à la retour de Bissan Eid
Des douzaines de membres de la communauté Montréalaise s’est rassemblé aujourd’hui devant l’université Concordia en solidarité avec Bissan pour demander à Justin Trudeau et au gouvernement du Canada de supporter Bissan Eid.
