La société civile palestinienne condamne la désinformation et la répression par le gouvernement canadien contre le mouvement BDS
La société civile palestinienne condamne la désinformation et la répression contre le mouvement de boycott menées par le gouvernement canadien
Le Canada et Israël ont récemment signé une série d’accords de coopération, dont l’un comporte une obligation sans précédent de travailler en commun pour contrer la croissance continue de BDS.
Le 22 janvier, Steven Blaney, ministre canadien de la sécurité publique, a fait un discours dans un meeting sur l’antisémitisme à l’Assemblée Générale des Nations Unies réunie à la suite des attaques criminelles à Paris, où il a sali le mouvement BDS, le qualifiant d’ « antisémite ».
Rafeef Ziadah, membre du secrétariat du Comité National BDS palestinien (BNC), la grande coalition d’organisations de la société civile palestinienne qui conduit le mouvement BDS, a dit :
« Plutôt que de chercher à faire rendre compte à Israël pour ses crimes de guerre durant le dernier assaut militaire sur Gaza et pour l’intensification de la colonisation en Cisjordanie occupée, particulièrement à Jérusalem et dans la Vallée du Jourdain, le gouvernement canadien renforce encore sa collaboration avec l’occupation israélienne et lance une attaque honteuse de propagande contre la liberté d’expression à ce sujet. »
« Le soutien inconditionnel et continu du gouvernement canadien à la politique coloniale d’Israël et sa vile campagne contre BDS mettent en lumière le caractère profondément idéologique et réactionnaire de ce gouvernement. Le Canada envoie un message à Israël comme quoi il peut, en totale impunité, violer les droits de l’Homme et la législation internationale. »
« Hélas, alors qu’il prétend défendre la liberté d’expression, le gouvernement canadien actuel fait partie des plus répressifs d’Occident ; il est allé plus loin que la plupart en supprimant la liberté de parole et en restreignant les droits de sa propre société civile, y compris les syndicats, les associations de bienfaisance et religieuses, les empêchant de participer aux campagnes pour les droits, comme les boycotts contre les injustices d’Israël. »